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samedi, mars 28, 2009
LONGUEUR D'ONDES chronique "Légère" 1° album de GAYA
CHRONIQUE LONGUEUR D'ONDES N° 46 Automne 2008 : "GAYA, son complice Philippe DESBOIS et leurs amis musiciens ont enregistré cet album de onze titres, à la forte sensibilité. GAYA explore avec finesse des thèmes liés à la féminité : le désir dans un couple après une naissance dans "PAS CE SOIR", une vieille dame n'ayant plus envie de vivre dans "T'ES QU'UN FANTOME", l'histoire de Camille, anorexique, dans "LEGERE" ES
samedi, mars 28, 2009
dans le dernier CHORUS printemps 09 : GAYA / festival de Risoul
Extraits de l'article paru dans CHORUS Printemps 2009
CHANTER AUTREMENT
A Risoul, la chanson,
c'est cool !
Ca ne se sait pas, les médias n'en parlent pas
et pourtant il existe un com de France, au
cœur des Alpes du Sud, où une semaine par
an depuis 2003 la chanson se vit autrement,
sans aucune pression ni esprit de compétition,
dans le plus grand bonheur du monde et,
ce qui ne gâche rien, d'excellentes conditions
professionnelles Voilà sept ans qu'à Risoul,
petite station de ski de sept cents âmes
(avec dix mille touristes en pleine saison),
la seconde semaine de janvier constitue un
rendez-vous privilégie pour près de cinq cents
spectateurs venus passer cles vacances
familiales et à la fois des plus couru pour les
artistes de la « nouvelle scène » Quelle magie
a donc permis l'existence et surtout la convi-
vialité hors norme du « Festival de la chanson
francaise de Risoul », dont Clanka, « pension-
naire » attitrée de la manifestation, est en
quelque sorte la marraine 9 Nous avons voulu
juger sur pièces...
....Dommage, on aurait aimé, tant sont
flagrantes ses qualités de chanteur et de showman, par-
ler avec lui de l'étrange dichotomie de son concert : va-
riété française formatée d'une part (dont un Rayon de so-
leil qui, ce jeudi-là, avait attiré un public supplémentaire
s'entassant sur les marches), superbe répertoire en wolof
(il a passé son enfance à Dakar) d'autre part. Avec des ex-
ceptions en français, quand même, comme Sur la route
de Dakar, justement, et surtout En corps étranger (pa-
roles et musique de Gaya et Philippe Desbois) qui a donné
le titre de son album paru en juin 2008 chez Warner.
Gaya que l'on venait du reste de découvrir en première
partie. Encore « jeune » dans sa présence d'interprète
(ex-psychologue, elle s'est reconvertie récemment dans la
chanson, donnant son premier concert ici même, deux ans
plus tôt devant Jeanne Cherhal et Clarika) ; mais aguerrie
en tant qu'auteur, entre social (superbe titre sur la maladie
d'Alzheimer : « Même, t'es qu'un fantôme... »), tiers-mon-
disme (Exil...) et humour caustique (sur l'homme idéal,
sur les contractuelles : « Une femme est prête à tout
pour faire vivre ses enfants... »). Un CD, Légère, en té-
moigne à ce jour.
Accompagnée par quatre musiciens dont Philippe
Desbois (qui travaille aussi avec Clarika : voir Chorus 66,
« En studio »), Gaya allait chanter avec Baldé En corps
étranger, après avoir invité elle-même Clarika dans son
concert. Celle-ci offrait alors la primeur du titre d'ouver-
ture, Bien mérité, de son album à paraître début mars
[voir « Disques » dans ce numéro]. Une « claque » pour
la partie du public qui découvrait ainsi la chanteuse,
après avoir côtoyé la femme et la maman toutes simples
durant la semaine. Grande chanson, grande artiste. Top
niveau.
Quel avenir pour le Festival de la chanson française
de Risoul ? Impossible à dire quand il s'agit de privilégier
la proximité et non la rentabilité. On lui souhaite bien sûr
longue vie, mais ce qu'il a déjà réussi - redonner à la
chanson une dimension humaine que le showbiz lui
interdit trop souvent, sans rogner aucunement sur son
professionnalisme -, ne serait-ce qu'une semaine par
an, c'est déjà ça ! Comme l'entonnaient à tue-tête Ben,
Mathieu, Clarika, Berry et les autres au final : la chanson,
« à Risoul, c'est cool ! »
FRED HIDALGO
désolé si ce n'est pas dans la bonne partie je ne savais pas ou y mettre